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publié par anne-hélène le 22/01/12
Einar Stray
- Chiaroscuro
Chiaroscuro

Entourage

Moddi sait décidément bien s’entourer ! Nous avions déjà fait connaissance avec Monograf, le projet solo du bassiste Erik Normann Aanonsen. Et c’est seulement maintenant qu’on se rend compte que le planiste Einar Stray a sorti en 2011 un premier album ’Chiaroscuro’ qui ne passera sûrement plus très longtemps inaperçu.

Clair-Obscur

C’est un mélange étonnant que développe le norvégien Einar Stray dans ’Chiaroscuro’. On pourrait quasiment se laisser berner par le piano et ces airs quasi-classiques qui en sortent, accompagné du violon, du violoncelle et de la douce voix d’Hanna Furuseth... L’album commence doucement, on se relaxe... et c’est là qu’on a tort ! Avant la fin du premier titre (Chiaroscuro), on se retrouve déjà projeté dans un post-rock et des envolées instrumentales à la Sigur Rós, bruyantes, pendant lesquelles on ressent chaque notes, chaque passage fort...

Chiaroscuro by Einar Stray

 

Accompagnement

Dans cet album, les morceaux sont assez longs, mais il s’étendent en une véritable symphonie où le chant accompagne la musique et non l’inverse. (We Were The Core Seeds).

We Were the Core Seeds by Einar Stray

 

Mélancolie

Et puis il y a cet épique morceau final (Teppet Faller) complètement instrumental et à l’image de l’album, tout en douceur et noirceur... ces énigmatiques et menaçantes voix sorties d’une radio au début qui feront indubitablement penser à Blaise Bailey Finnegan III de Godspeed You ! Black Emperor ; ce piano doux, berçant, presque triste ; et cette montée palpitante. Un morceau incroyable, étourdissant,

Teppet Faller by Einar Stray

 

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publié par le 22/01/12