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publié par gab le 10/01/05
elefant
- sunlight makes me paranoid
sunlight makes me paranoid

pop

certaines chroniques ont des destins incertains. prenez le cas d’elefant, bientôt hype d’un mois avec l’album sunlight makes me paranoid. un album arraché à sa mère patrie (les états-unis) par une femme sans cœur (-20 points pour venus version bananarama, franchement !), gagné à la sueur de son front par votre serviteur (souvenez-vous du triptyque sparklehorse-eye pennies-pj harvey) et écouté au lever le lendemain matin la langue pâteuse et l’œil terne (un peu comme si vous aviez à votre insu consommé un trop grand nombre de verres de cahors, vous voyez ?). madame le juge (-10 pour starsailor quand même, sévère non ?) nous ayant assuré de la tonalité pop de la chose (ce qui dans sa bouche est accompagné d’une petite moue dédaigneuse), on place d’un geste sur (malgré l’œil et la langue) l’objet dans la platine et on file sous la douche remettre son dernier neurone en place.

sco

l’homme neuf et alerte qui en ressort 10mn plus tard se dit :
1/ il faut que je pense à racheter du shampoing
2/ excellent y a le sco qui vient de latter marseille (faut que j’appelle mes cousins)
3/ merde, je me suis trompé, j’ai mis un cd des strokes là ...
(ceci n’est pas un qcm, il se dit réellement ces choses dans cet ordre là, c’en est affligeant !)

le roi mage

n’oublions pas que notre héro a désormais le poil luisant et les idées aussi claires que la dernière bière emportée pour la route par le roi mage (pas osé, pour ma part, piquer le verre encore bien fourni en anjou rouge, histoire de ne pas me faire jeter quand on ira faire la deuxième manche). le voici, au sommet de ses facultés donc, qui, dans un élan de lucidité transcendantale, met son pantalon sur fond de "mais j’ai pas de cd des strokes moi ...". et de scruter la pochette minutieusement pour voir si des fois mme je-vous-enlève-5-points-pour-stach-stach (et encore j’ai été sauvé par mlle bras-en-l’air qui m’a devancé pour le nom du groupe qu’il vaut mieux taire) m’aurait pas entubé avec un album de reprises des strokes par les white stripes enregistré un dimanche d’ennui profond ... mais non (ou alors ils sont forts en pseudos), un contre-jour très rock-star et une belle fôte d’orthographe, guère plus ...

-30

ceci dit, on est d’humeur joueuse puisque monsieur vient de foutre la tôle à la moitié de l’équipe du cargo au blind test spécial dépressif (merci pour ce joli track-listing mme j’enlève-aussi-des-points-quand-ce-morceau-là-vraiment-il-était-pour-toi), une première et assurément une dernière étant donné la revanche ghinzesque qui se prépare et qui devrait normalement m’être fatale. on laisse donc chanter le poste et une petite chance par la même à nos éléphanteaux ... chance qu’ils ne saisissent pas vraiment malgré un éloignement sensible de sous l’ombre de leurs mentors en fin d’album ... pas de quoi toutefois casser une patte à un groupe en ze.

même pas un petit vincent delerm

pour finir précisons que toutes les personnages de cette fable sont fictionnels (comme si on enlevait des points dans les blind tests, n’importe quoi ...) et reconnaissons que cette chronique fut réalisée en toute mauvaise foi (comme si des groupes pouvaient plagier comme ça les strokes sans honte aucune). nous conseillons quand même l’écoute de cet album aux ze-addicts et notamment le premier morceau de l’album, make up, rien d’original mais plutôt frais et agréable. enfin, préparons-nous car le troisième morceau, misfit, sent le tube à plein nez et risque fort de débarquer sur nos côtes tendres et fragiles incessamment sous peu.

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publié par le 10/01/05