Des boucles, un violon, une voix, un homme seul, l’impression parfois, si vous fermez les yeux, d’avoir un orchestre face à vous, la musique de Kishi Bashi est hors norme, un peu folle, libre et envoûtante. La session se fait en commando, nous arrivons dans le Nouveau Casino à la fin des balances de Kishi, juste avant que Edward Barrow, que nous avions filmé dans un des salons de l’Eglise St Eustache, ne se mette aussi au travail sur scène... Juste le temps de choisir le matériel, de poser l’enregistreur son sur le retour de la scène, de se caler par rapport aux lumières (qui changeront en plein morceau) et on se lance. Ce qu’il se passe dans les quelques minutes qui suivent c’est un moment simple, beau et incroyablement vivant. Pendant ce court instant on se sent dans une bulle, la musique, les images, la lumière, cette salle vide, quelques personnes qui regardent, d’autres qui s’affairent à préparer le concert du soir, dans le fond quelques bruits de verres ou de bouteilles qui s’entrechoquent. Mais nous, nous sommes dans notre bulle, nous sommes à Manchester, nous sommes ailleurs, nous sommes dans l’univers de Kishi Bashi...

Manchester

Intro/Pathos, Pathos

Un grand merci à Julie, Charlène et l’équipe du Nouveau Casino.

Images : Renaud de Foville