Nous avons découvert la musique de Norman Would il y a six ans de cela, dans un "bar parisien". C’est ainsi que nous l’avions écrit pour notre première session. Ce bar c’est le Chair de Poule, un bar comme aucun autre à Paris. Un bar au palmarès de concerts totalement fou et surtout un endroit où l’on se sent bien. Immédiatement et simplement. Bien !
Quand nous avons parlé avec Norman Would de faire une nouvelle session autour de son nouvel et sublime album qui vient de sortir : "Whenever you land" il nous est très vite apparu comme logique de filmer au Chair de Poule. Parce que c’est le bar où tout à commencé pour nous, et aussi le Qg du monsieur. Enfin, au Peine Perdue pour être exact. Le bar dans le bar, le bar au dessus du bar, l’extension du Chair de Poule. Le bar qui se trouve à l’étage, quelques marches à gravir, une porte, un petit salon et nous sommes presque comme à la maison. Les rideaux sont fermés, une douce et belle lumière baigne le bar vide. Nous ne touchons à rien. Avec cette impression d’être dans un endroit intemporel. On se pose en bout de bar, on s’installe. On attend qu’un bruyant camion passe et on peut commencer. Les morceaux s’enchainent. Des nouveautés, des morceaux plus anciens, des reprises. Le temps passe, on oublie tout. On se laisse hypnotiser par la voix belle et profonde de Norman Would, par ses mélodies envoutantes, par la beauté de l’instant. On vous a dit que son nouvel album est vraiment sublime. Ce n’est pas un superlatif, ce n’est pas une facilité. Bien au contraire, c’est plutôt que l’on se retrouve bien démuni pour parler de ce nouvel album qu’il faut absolument découvrir. Ecouter, réécouter, conseiller autour de vous et surtout voir en concert dès que l’occasion se présente. En attendant nous sommes très heureux de partager cette session avec vous.
Bend your heart
Otherwise
Read in me
Nothin’
The Gravedigger’s Song
Un immense merci au Peine Perdue et au Chair de Poule.
Images : Renaud de Foville