pseudonymes
will oldham ! est ce vraiment nécessaire de faire une chronique de ce nouvel album, sous l’un de ses nombreux pseudonymes, bonnie ‘prince’ billy.
inécoutable ?
après le 4 titres sorti il y a quelques mois, all most heaven, écrit avec rian murphy - cf chronique. après un passage pour présenter ce ease down the road, en live acoustique dans l’entrée de gibert - cf chronique. après une carrière hallucinante jalonnée de disques somptueux, parfois classiques, parfois incroyablement novateurs, toujours indispensables, que voulez vous rajouter. alors on se dit que l’on pourrait surtout chroniquer le premier disque vaguement moyen, on n’imagine même pas un truc inécoutable signé oldham, qu’il nous sortira. là on aurait vraiment quelque chose à dire
qualificatifs admiratifs
car à part vous signaler un magnifique livret, beau comme un livre précieux, que l’air de rien "just to see my holly home" est un morceau léger et presque joyeux - écoutez aussi le très beau et très folk song américaine "rich wife full of happiness" qui clôture l’album - ce qui n’est pas une grande habitude du monsieur, on ne peut que rabâcher les mêmes adjectifs élogieux, les mêmes qualificatifs admiratifs et se dire que si oldham arrive à nous offrir plusieurs fois dans l’année des disques aussi intenses qu’émouvants, sans pour autant véritablement bouleverser nos habitudes et les siennes, on est bien obliger d’avouer que le chroniqueur sèche lamentablement devant le manque d’originalité du fond de sa pensée sur un disque presque parfait... car tel est ease down the road.