Thérapie Taxi ils sont 4, plutôt jeunes, plutôt parisiens alors leurs chansons vous baladent dans les lieux branchés de la capitale avec 1 gramme, 1 gramme cinq dans le sang, parce que comme ça la fête est plus belle. Évidemment si ça se limitait à ça, autant regarder les recettes pompette de Monsieur Poulpe avant que les empêcheurs de finir rond du CSA s’en mêlent. Mais donc dans le pays d’hypocrites où on vit, il est de bon ton de ne pas faire l’apologie, ou alors vous faites comme Thérapie Taxi, une pirouette cacahouète (ne jamais les manger au bar, pensez au gros Rob’ qui est allé aux toilettes y a cinq minutes et qui a mis sa grosse paluche dedans, l’a t’il lavée ? l’a t’il langoureusement glissée dans le pschffffeiouuu de l’espace de Dyson qui sèche les mains pour mieux toucher ensuite la poignée de porte pleine de germes de gens moins consciencieux ? ), vous glissez en plus des blagues une sorte de conclusion mélancolique assez inattendue, un côté je sais que sous ma coolitude et mon alcoolémie se cache un petit cœur qui saigne. Et ça bien sûr on aime. Surtout si le morceau suivant abandonne complètement ça et convoque dangereusement le fantôme de Frankie Vincent et plein d’autres choses réjouissantes, drôles et plutôt fraîches comme il faut pour l’été qui vient. Enfin bref Thérapie Taxi c’est aussi comme un bon film drôle, faut pas regarder la bande annonce qui reprend tous les meilleurs gags... Ce qu’on ne fera donc pas... alors c’est parti pour la musique mon kiki :
Coma Idyllique
Pigalle
Le premier EP de Thérapie Taxi est disponible, ils viennent juste de faire une Boule Noire complète mais la session de rattrapage parisienne est déjà programmée pour le 12 juillet au Point Éphémère Merci au Walrus pour l’accueil (http://the-walrus.fr/)